Auteur et plasticien inclassable, Laurent écrit ou plutôt décrit avec cynisme la vie et la société.
Ses procédés : le collage, le détournement, un rien de surréalisme et surtout un vaste pragmatisme qui emmène la conscience dans une vérité qu’elle réfute souvent.
Mais où est passé le trésor des Templiers ?
Qui sait donc où l’Arche perdue est située ?
La chambre d’ambre, quant à elle, est-t-elle brûlée ?
Tous ces trésors métamorphosés en mystères.
« Vous tenez entre les mains, le second strip-tease de mon âme ! ».
Ce qui compte c’est que le poète (affecté par la conjugaison historique ou par des incidents personnels) réussisse à exprimer sa pensée, les tréfonds de son âme dans le relatif d’un effet à produire sur son lecteur.
Dans la poésie, pas de thèse à défendre, pas d’histoire à raconter, pas de mise en scène de personnages mais des images souhaitées et voulues, fabriquées par le poète dans son athanor d’où il extraira le suc cohobé de l’écriture. Le poète appelle l’image pour embellir l’objet qu’il cherche à décrire. Qu’il soit rimé ou non, le vers du poète doit être suave, souple, délicat et se faire le docile instrument des nécessités organiques de l’émotion et de la pensée.